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En 1938, à la demande des deux fondateurs
de la KAV à Paris, Dorig Le Voyer et Hervé Le Menn, Jean
Villebrun part se renseigner sur cette cornemuse et rencontre, le célèbre
Rouge de Bréca, sonneur à la forte personnalité,
mais il ne lui pose pas de questions sur sa technique de jeu.
Il retrouve aussi plus quelques sonneurs âgés de plus de 70 ans,
mais ils ne peuvent plus jouer.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dorig Le Voyer réalise plusieurs
veuzes en buis, inspirées de celle de Mahé, et , dans la
méthode de biniou qu'il publie en 1945, essaie de promouvoir l'instrument.
Après-guerre, Bernard de Parades et Jacqueline Hautebert animateurs
du groupe folklorique « Tréteau et Terroir »
de Nantes, rencontrent un autre veuzou, François-Marie Mahé,
puis découvrent et achètent la veuze de Halgand, qu'ils
utilisent au sein de leur groupe.
En 1947, l'abbé Charles Bonraisin et son frère Bernard font
la connaissance de Jean-Marie Rouaud et achètent l'une de ses veuzes.
La mort de Jean-Marie Rouaud, en 1948, signe l'extinction d'une pratique
de veuze multiséculaire, dont le style de jeu restera, hélas,
à jamais inconnu.
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De 1950 à 1970, Henri Landreau sera l'unique sonneur à tenter de
perpétuer la pratique de l'instrument. Il est soutenu dans ses
efforts par Emile Allain, membre de la BAS qui publie à partir
de 1968 dans Ar Soner des articles sur la veuze.

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